Généralement, le Maître et le dominateur sont confondus dans la relation BDSM. Car les gens ont tendance à croire que les deux appellations désignent la même chose. Pourtant dans le fond, le Maître et le dominateur doivent être appréhendés différemment dans la relation BDSM.

Qu’est-ce qu’un dominateur dans la relation BDSM ?

D’un point de vue étymologique, le dominateur, ou top selon son équivalent anglo-saxon, est le terme utilisé pour nommer l’individu qui occupe la position supérieure dans la relation BDSM. Dans cette appellation, il n’y a pas d’enseignement, de connotations encore moins d’appartenance. La position du dominateur est évidemment dominante mais pas immanente. Il s’agit simplement de la reconnaissance par la soumise des hautes qualités du dominateur.

Un dominateur, digne de ce nom, doit être fort au sens physique du terme. Aussi, il est important que sa force mette en avant sa capacité à percevoir les vrais désirs de sa soumise. Il doit mettre en avant une force de caractère et une aptitude à orienter sa soumise. Le dominateur se positionne comme le protecteur naturel de la soumise qui lui voue un grand respect. C’est également un juste, une personne qui a la capacité d’être à la fois dure et inflexible quand sa soumise a failli à ses devoirs. Il doit pouvoir la punir comme il se doit. Aussi, le dominateur doit savoir se montrer doux et tendre quand sa soumise mérite tendresse et récompense. S’il se comporte comme il faut, il aura l’affection et la confiance de celle-ci.

Ce n’est pas un hasard si le dominateur occupe une position supérieure. Cela est dû au fait qu’il est respectable et respectueux. Il n’a pas besoin de se rabaisser face à sa soumise afin de la mettre en position d’infériorité.

Qui est le maitre ?

Concernant le maitre, sachez que ce mot est originaire du latin « magister », c’est-à-dire celui qui enseigne. Il faut donc comprendre que le maitre est la personne chargée d’enseigner et de guider l’élève. Au fil du temps, les pouvoirs du maitre ont augmenté et la notion de propriété s’y est ajoutée. C’est ainsi qu’on entend de plus en plus parler de « maitre des esclaves » ou « maitre de maison ». Cela dit, en BDSM, est maitre la personne qui possède et oriente la soumise.

Notez que tout comme le dominateur, le maitre possède de nombreuses qualités et occupe une position supérieure. Toutefois, son rôle est un peu plus complexe ! Le maitre accepte la soumise et la reçoit comme sa propriété la plus précieuse. Et il doit avoir des devoirs envers elle, des devoirs qui sont à la hauteur de son engagement. Le maitre fait plus que le dominateur en protégeant sa soumise qui, en se donnant à lui, n’a plus de défenses. Il a l’obligation de faire tout pour son épanouissement et son bien-être. Le maitre a une qualité de noblesse en jouant parfaitement son rôle de guide, de Pygmalion. Il est vrai qu’il doit enseigner à sa soumise comment elle doit le servir. Mais il va plus loin en actualisant ses désirs les plus inavoués.

Aussi, le maitre aide sa soumise à vaincre ses démons et la guide afin qu’elle soit une femme épanouie et fière, qui assume complètement sa véritable nature. Vous vous trompez donc si vous croyez que le maitre ne pense qu’à dégrader sa soumise en la faisant ramper lors des parties SM.